top of page
20663384_1647658595245889_1988591388_o.jpg

Occupation Éphémère

Proposition IN SITU autour du triptyque  Occupation Précaire 

 Installations chorégraphiques éphémères

De quoi s’agit-il ici ?


De questionner la possibilité d’un nouveau devenir pour des lieux inusités, oubliés, qui ont perdu leur fonction première, avec leurs bagages de valeurs, d’histoire, d’identité, d’héritage qu’ils portent et qui les constituent ?

De prendre en compte ce qui était là  avant, pour permettre un changement, permettre un « après » qui soit autre ?


Sûrement, mais pas seulement.


Il s’agit de plonger ces lieux dans le flux des circulations, des échanges et des appropriations, lui conférant une valeur nouvelle qui se substitue ou se rajoute à sa fonction originelle.

Mais également favoriser l’appropriation du lieu par tous les publics.

D’interrompre, un temps donné, le cours de notre quotidien et d’envisager ces espaces aménagés, habités par de nouveaux imaginaires, leur passé réinterprété dans un « récit » qui se dit et se reçoit ici et maintenant.

«Occupation Éphémère » est une proposition IN-SITU qui évolue en fonction des lieux, des contextes dans lesquels elle s’inscrit .

Nous tentons d'investir des lieux oubliés, des espaces négligés...

Nous y cherchons un possible espace pour questionner le corps.

Le corps investi dans le jeu social, le corps ritualisé dans sa présentation et dans ses usages collectifs.

L’homme aménageant l’espace afin qu’il devienne le prolongement de son propre corps mais également son extension culturelle.

Nous désirons mettre en place des installations qui interrogent la représentation du corps et son inscription dans son environnement humain et social ,qui questionnent le rapport entre voir et être vu .Et dans lesquelles se mêleraient manifestations humaines, fantasmes et images codifiées du corps dans notre société contemporaine.

Occupation Ephémère Opus I

Création le 6 août 2017 dans le cadre du festival « Les Rues de l’Etang » à Istres

Concept Barbara Amar

Performance activée par: Anthony Barreri/ Maureen Bator/ Maxime Gomard


Pour le premier opus, nous investissons, de façon éphémère, des espaces habituellement utilisés pour la vente et plus précisément les vitrines de commerces inoccupées de la ville.
Ce projet était le prétexte de mettre en œuvre des propositions artistiques, dans un espace codé, questionnant la fonction et la forme même de la vitrine.

L'espace urbain est souvent pensé, organisé et agencé dans une perspective commerciale, la vitrine inoccupée y devient tout à coup un élément de rupture. Réactivée par un projet artistique, elle s'inscrit dans ce champ, comme un espace autonome.
Elle génère une respiration et se transforme en un lieu d'intervention artistique pour un public de riverains, de passants, de touristes...

La vitrine détournée de sa fonction commerciale se change momentanément en un lieu d'expression, membrane entre espace public et privé.

Elle interpelle les " gens de la rue ", questionne sur la fonction symbolique, économique et sociale de celle-ci.


Chaque vitrine réaménagée propose une interprétation la représentation que nous nous faisons de notre corps, permettra de réfléchir sur les relations de proximité et de distance, de promiscuité et d’éloignement que nous entretenons avec lui.

La vitrine nous permet également de réfléchir sur la notion d’écran: un espace privé dont autrui est exclu et que le regard ne peut pénétrer ; mais aussi comme un révélateur, une surface ouverte et offerte, sur laquelle les images prennent « corps ».

Un corps à la fois plus visible et moins lisible. Un corps symbolique. Un corps social à l'existence précaire. Un travail sur les apparences : façons de vêtir et de travestir le corps, en mais aussi approche des conceptions de la beauté et de la laideur.

Chaque proposition artistique s'interroge sur le sens de l’exposition et de la dissimulation du corps, en prenant en compte que celui-ci tient aux conceptions morales, esthétiques et économiques d’une société.

bottom of page